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Il faisait nuit noir sur le village d'Elmund, sur l'Académie et ses alentours, sur les plaines et les collines, sur les lacs et sur les montagnes. Il faisait nuit noir, si bien que le château batît au sommet d'une grande colline, à moitié dissimulé par le Mont Ovinris, le repère de Morzan, était quasiment invisible.Il n'y avait pas un seul bruit, pas une seule lumière au travers des rares fenêtres se découpant ici-et-là sur les facades noires du bâtiments.

Au sommet d'une tour, il y avait une pièce.
De forme circulaire, avec des fauteuils, des coussins, des rideaux, un lit à baldaquin, tous de couleur noire et pourtant extrémement confortable. On ne pourait pas nommer cela la chambre de Morzan, car il n'en avait pas de fixe. De plus, il ne dormait pas très souvent. Par exemple, à cette heure-ci, pourtant bien avançée de la nuit, l'homme le plus dangereux par ses idées et ses actes de ce monde, encore bien jeune, était lové sur un fauteuil semblable au trône qui se dressait dans l'immense salle du bas, où il parlait généralement à ses sujets. Oui, Morzan avait pas mal d'idées royalistes dans la tête. Le roi d'Elysia, pourquoi pas ? Bref, le jeune homme blond aux yeux verrons était avachi sur son fauteuil, semblable à un roi qui attendrait son bouffon pour se divertir. Sauf que lui, à la place d'un bouffon, pour se divertir, il faisait amener des filles. Pervers ? Oui, il l'était. Mais ce n'était qu'un de ses inombrables défauts ... Mais là, il n'avait pas le temps de s'amuser.

Oui, il regardait fixement dans une grande sphére qui voletait au niveau de ses yeux, constituée d'une matière à mi-chemin entre le liquide et le gazeux. Il attendait Harmony. Qu'il avait chargé de recruter les consentants de l'Académie ou de la ville, ayant un Don intéressant, et qui seraient intéressés de le rejoindre. Bien entendu, il ne se montrerai pas tout de suite à leurs yeux, le Morzan. Et puis quoi encore ? Ils attendraient que Morzan les appelle un jour pour leur confier un travail. Là, il se montrerai. Bref, les yeux rivés sur la sphére qui visionnait la Salle du trône où Harmony devait amener ses proies, Morzan attendait.

Sans un bruit.

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 17/05/2008

Quand on parle du loup, on en voit la queue. Cette expression, souvent raccourçie de moitié, est parfois considérée d'idiote. En effet, je vous vois mal dire que vous avez peur des loup au beau milieu de l'après midi, dans une très grande ville, vous n'en verrez pas un, à moins que vous parliez à un vétérinaire de sa clinique, et qu'il soigne actuellemet un loup apprivoisé.. Toujours était-il qu'elle se révélait exacte dans le cas présent. Morzan pensait actuellement à Harmony, et Harmony venait à lui. Et pas seule, qui plus est. En effet, chantonant un petit air gai, la jeune femme se laissait suivre alors qu'elle amenait deux éventuels futurs sujet de son propre maître. Cette perspéctive la rendait étrangement joyeuse, surtout qu'ils lui permettrai peut-être d'acceder à son but un peu plus vite. Elle convainc des gardes aux traîts tirés par la fatigue - cela faisait sans-doutes quelques jours qu'ils n'avaient plus dormis- qu'elle était autorisée à entrer par son maître, et fit un signe à Zachary et à Paul. Ils semblaient décidés à entrer dans les troupes dans lequelles elle-même faisait partie.. Avec un air tout-à-fait inssouçiant et complêtement décalé de la situation, elle parcourus de longs couloirs sombres. Et, sans un mot, ne faisant même plus attention à savoir si oui ou non elle était bel et bien suivie, et atteignit la salle du trône.
Cette salle, vaste salle, elle en avait bien des souvenirs. Le premier ? Quand elle avait rejoint Morzan. Personne, pas même lui, ne savait pourquoi elle avait fait ce geste, qui mettait sa vie plutôt en danger. Il y avait eut ensuite, très peu après, le jour ou elle lui avait annonçé que sa soeur était dans l'académie dans laquelle elle étudiait, plus pour ne pas avoir à acheter de maison - et parce qu'elle n'en avait pas l'âge - que pour les études en elles-mêmes. Mais elle avait fini par se dire qu'il valait mieux qu'elle soit cultivée. Elle avait donc décidé d'y rester. Ensuite, le dernier en date et le plus mauvais, c'était quand elle lui avait annonçé que sa mission " recrutement " avait lamentablement échoué.. Elle avait alors pris une véritable tempête tant il était énnérvé. Et là, il lui avait dit qu'elle devait absolument lui amener de nouvelles recrues motivées, si elle ne voulait pas finir si pieds sous terre, à manger les pisenlits par la racine.. Et là, elle amenait justement de nouvelles recrues. Souriante, elle zvança vers le centre de la pièce, toujours aussi gaie. Ce fut pourtant d'une voix normale et parfaitement contrôlée qu'elle pris la parole. Son maître lui avait expliqué le systéme qui faisait qu'il pourrait la voir même s'il n'était pas dans la pièce..

" Bonsoir, mon Seigneur. Je suis ravie d'être dans votre demeure ce soir. Mais trève de bavardages inutiles. Je vous aie ammené de nouvelles recrues qui m'ont l'air assez motivées, comme promis. "

Quel stress! Savoir que dans peu de temps il verrait le maitre de l' Ombre et deviendrait peut-être un de ses serviteur avait de quoi remplir d' adrénaline le plus réservé des hommes!
Enfin, c' est ce que le jeune homme cru. Bien qu' il faisait nuit-Noire, il put apercevoir l' aspect générale du Donjon de Morzan et en fut grandement impressionner. Puis il pénétra dans l' enceinte du château, sachant bien qu' il ne pouvait plut reculer des à présent. Pourquoi? Peut-être à cause des lourdes portes de fer que c' était refermés après que le petit groupe eut pénétré la cour intérieur de l' édifices. Peut-être aussi que les milliers de gardes qui gardait la demeure de celui qu' ils appelaient désormais "Maitre" faisait que la moindre tentative de fuite était vouée à l' echec.
Ensuite, il entra dans une immense salle que déduisit comme étant la salle du Trône, le lieu où toutes les forces du Mal se réunissaient, étendant l' orage de la guerre sur le monde contre le quelle ils s' apprêtaient à déferler. Une Salle immense, certes, mais dépourvu de meubles, ayant pour seules compagnies cette obscurité et ce silence sinistre qui faisait que chaque pas résonnaient dans la pièce comme une tempête sur la mer.
Mais le jeune homme déçu de ne pas voir l' objet de sa visite. Il était venu pour prêter allégeance à Morzan et celui-ci n' était pas là. Cela n' empêchât pas Harmony d' adresser ses salutations à son Seigneur et de lui expliquer l' objet de sa venue. Paul attendit donc que quelque chose se produise.

Le silence était prenant, lourd peut-être, mais cela ne semblait pas déranger le jeune garçon aux cheveux noir de jais. De son pas léger et silencieux, il suivait docilement, peut-être un peu trop même, cette femme qui disait être le général des armées de Morzan. Elle les avaient conduit, lui et Paul, à travers une forêt tout aussi sombre de jour comme de nuit, et enfin, enfin il se retrouvèrent devant la haute, sombre, et peut-être même lugubre forteresse qui servait d'antre à Morzan.
Il avait comme l'impression qu'on se moquait de lui, mais cette impression eu vite fait de le quitter. Un sourire diabolique se dessina sur son visage lorsqu'il vit la forteresse, et surtout lorsqu'il sentit l'aura malfaisante de Morzan lui même. Il ne se montrerait surement pas devant lui si tôt, mais au moins, grâce à son aura il était sur qu'il était aussi réel que lui, Paul ou même Harmony et ses différentes apparences de poupée.
Lorsqu'il franchirent les portes, qui d'ailleurs se refermèrent sur eux, il ne sursauta même pas. Si Paul était tendu et impressionné par le lieu, lui était détendu et calme, scrutant le moindre détail du château, comme si ne faisait que "rentrer à la maison" après une longue, trop longue absence.
Harmony s'adressa a son maitre, qui n'était pas là...mais Zackary e douta pas un instant qu'il était là et qu'il entendait son général.
Fidèle à lui même, et a son air hautain, il dit:
-Il faut se mettre à genoux devant quoi ou qui Harmony? Un fantôme, l'ombre de ton maître ou bien le vrai Morzan, qui se terre dans son château pour laisser planer le doute sur son apparence?
Cela lui vaudrait surement des remontrance, mais cela ne lui faisait pas peur, bien au contraire, c'est le genre de chose qu'aimait Zack.
Son œil bleu lançait des défis à tout ce qui bougeait, l'autre, caché sous sa mèche, observait tout, les moindre frémissement , les expressions des visages tout.

Enfin, Morzan vit Harmony apparaître dans le champ de vision que lui offrait son outil psychique. Son génèral des armées, comme on pourrait la nommer. Une des premières personnes " intéressantes " à se joindre à ses troupes. Tèrs jolie en plus, comme lui permettait son Don de Métamorphomage. Et Morzan ne crachait pas sur les jolies filles. Mais bref, on s'éloigne un peu du sujet là. Les yeux vairons du jeune homme quitèrent la jeune fille blonde pour se poser sur les types qui l'accompagnait. Des hommes. Jeunes. Le premier suivait Harmony et regardait autour de lui d'un air curieux. Il aurait tout le temps de découvrir les lieux. Après tout, les gens qui franchissaient le seuil de la demeure du Maître de l'Ombre n'en ressortait qu'avec la marque sur l'épaule prouvant leur engagement à vie et à mort envers l'homme qui obsevrait avec suspicion les nouvelles recrues amenées par Harmony. Le deuxième semblait avoir la langue bien pendue, comme le prouva ses paroles qu'entendit Morzan très clairement comme s'ils étaient dans la même pièce qu'eux, après les paroles d'Harmony :

- Il faut se mettre à genoux devant quoi ou qui Harmony ? Un fantôme, l'ombre de ton maître ou bien le vrai Morzan, qui se terre dans son château pour laisser planer le doute sur son apparence ?

Un sourire se dessina sur le visage aux traits parfaitement dessinés de Morzan.
Fin.
Froid.
Presque iréel.
Bien. Il ne se formaliserait pas de ces paroles. Pas pour le moment. Au contraire, le Maître préférait des gens comme lui aux larves inutiles. Du moins, il ne fallait pas pousser l'insolence trop loin ou alors ... Mais bref. Le jeune homme à la fois tant redouté et tant mystèrieux sur ses intentions prit la parole, à l'adresse de l'objet psychique. Il avait expliqué à Harmony que dans la Salle du Trône, elle et ses proies l'entendrait comme il les entendait. Seulement, ils ne pouvaient pas le voir. Pas encore.

- Pas la peine de te mettre à genoux, à moins que tu veuilles qu'on ne t'achèves lamentablement par un coup de couteau par derrière, vu que ta position offrirait une ouverture plus que facile pour t'ôtter la vie ...

Morzan s'autorisa une pause, pour laisser le temps aux deux nouveaux de se rendre compte à qui appartenait cette voix, puis il reprit :

- Bon, je n'ai pas de temps à perdre. Vous êtes entrés ici, vous fairez donc partis de mon armée. Pour preuve, voici ...

Morzan ferma les yeux.
Il avait fait çà tellement de fois qu'il pouvait maintenant le faire à distance sans problèmes. Il se contenta de prononçer la formule dans sa tête, et aussitôt, sur l'épaule droite des deux garçons, devait se concentrer le sort. A cet instant, ils devaient ressentir une intense douleur à cet endroit, semblable à une brûlure marquée au fer blanc. A vie. Quand ils regarderaient quand la douleur se serait estompée, ils verraient alors qu'une marque noire se serait gravée dans leur peau. Un symbole. D'engagement. A la vie et à la mort. Pour toujours.

Un silence s'installa, puis Morzan le brisa :

- Bien ...

Il pencha légèrement la tête de côté, d'un air ennuyé, et continua d'une voix lasse :

- Je vous appellerai très bientôt pour vous confier un travail. Histoire de me convaincre de vos capacités ... Vous pouvez disposer.

Deux membres en plus ...
Bien.
Très bien.

Morzan continua de les fixer à travers la bulle liquide voletant dans les airs, jusqu'à ce qu'ils prennent la direction de la sortie. Mais Harmony restait ...

Paul restat immobiles jusqu' à ce que Morzan coupe le silence de la Salle. Sa voix n' était pas comme les autres, elle n' était pas... Comment dire... humaine... Oui, ce ne pouvait être une voix d' homme, mais alors, qu' est-ce que Morzan pouvait être? Paul eut beau réfléchir, il ne voyait pas du tout.
Puis, Morzan leur dit qu' il faisait à présent partts de son armée.

*Aussi rapidement?* se dit Paul.

Mais il ne put pousser plus loin son intérrogation car une douleur intense se fit ressentir sur son épaule droite, comme si on lui imposait du métal chauffé à blanc. Etant quelqu' un de fier, Paul ne fit paraitre aucun signe de la douleur qu' il ressentait, au pire fermat-il les yeux pour mieux se concentrer.
Quand ce fut finit, Paul se sentit bizarre, comme s' il venait dez sortir du brouillard. Il avait maintenant un but, la propagation des forces du mal. C' était comme s' il se reveillait d' un long reve. Maintenant, il savait ce qu' il avait à faire. Le jeune homme s' inclinait devant son maître, même s' il il ne pouvait le voir. Puis s' envolat, passat à travers l' une des immense arcanes sans fenêtre de la Salle et s' éloignat du château de celui qui était maintenant son Maître.

[ Bon, disons que tout le monde est parti ( sauf Harmony si tu veux rester ). Zachary, Paul, je vous contacterai par MP si Morzan a une mission a vous confier Wink

]

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 17/05/2008

Harmony fut hautement satisfaite. Elle n'avait pas pris la peine de répondre à Zack, se doutant bien que son maître le ferait mieux qu'elle. Elle avait le préssentiment d'avoir fait une bonne pêche et Morzan semblait lui faire confiance : il n'avait pas vérifié si oui ou non ils étaient vraiment digne de confiance. Non, c'était Harmony qui les avait "choisis " - bien qu'elle n'aie pas eu le choix d'emmener ou pas Paul et qu'ls avaient tous deux voulus être dans l'armée du seigneur du mal. Elle en était très honnorée. Elle fit donc un grand sourire et pencha légérement la tête vers la droite, avant de faire s'élever le son de sa jolie voix. Elle voulait lui demander plusieurs chose. Et l'une de ses choses conçernait son grand projet. Mais cela passerait en tout dernier, enfin, cela dépendrait de ce qu'il dirait.

" J'ai fait du bon travail, vous trouvez ? J'ai une autre.. Non, deux autres questions à vous poser, Seigneur. "

[ Désolée pour la courtesse ^^"]

Morzan, toujours confortablement lové dans son fauteuil noir comme la nuit continuait d'observer la majestueuse Salle du Trône à travers un écran magique comme s'il y était véritablement. Les deux nouvelles recrues tournèrent les talons et s'éloignèrent pour sortir de l'enceinte de magie maléfique du modeste château, le seigneur vrillant ses yeux vairons dans leur dos jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision. Bien. Morzan raporta ensuite son attention sur son chef des armées, soit cette frêle et jolie jeune fille blonde. On aurait pû croire Morzan inconscient d'avoir confié ce poste à une fille comme Harmony. Du moins, si on s'autorisait à douter du Maître de l'Ombre. Mais ce dernier était loin d'être idiot. Il savait ce qu'il faisait.

Harmony demanda si Morzan trouvait qu'elle avait fait du bon travail. Aucune expression particulière ne passa sur le visage pâle du maître, alors qu'il lui répondait, de sa voix normale pour un jeune homme de son âge et étrangement mystérieuse à la fois :

- Oui, tu as fait un bon travail ... Cependant, n'oublie jamais qu'on peut toujours faire mieux.

Haussant un sourcil lorsque la jeune fille blonde lui expliqua qu'elle avait deux autres questions à lui poser. Ah bon ? Et bien, soit. Mais parler à travers un écran devenait fort lassant. Morzan lança donc à son chef des armées, avec un geste évasif de la main qu'elle ne pouvait voir :

- Soit. Retrouve-moi dans le Jardin, nous parlerons là-bas.

Morzan n'avait encore convoqué personne dans ses propres appartements. Après tout, il était avant tout un solitaire. Il l'avait toujours été. Etre entouré d'une armée de fidèles ne réglait en rien son souçi de confiance. Enfin, souçi ... Façon de parler. Disons que Morzan n'était pas le Maïtre de l'Ombre craint de partout pour rien. Le jeune homme blond se leva, effaçant l'écran d'un revers de la main, et drapé dans ses capes noires ajustées nonchalamment sur ses épaules, il traversa l'immense pièce de son pas vif et précis, en direction du Jardin.

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