Le Directeur est là 8)

Invité

[ Bon, au départ, je comptais juste créer le directeur de l'Académie comme çà, que j'aurais fait intervenir comme çà de temps en temps dans le RP, histoire d'avoir un directeur quoi, mais ... En fait, il m'inspire ce perso xD Je jouerais donc p't'être de temps en temps avec xD Tant mieux pour vous ^^ Pour le moment, je lui fait une fiche, histoire que vous connaissiez un peu le Directeur de l'Académie, tout de même ^__^ ]

I )

Identité

Nom :

Prénom :

Âge :

Statut/Poste/Métier :

Espèce :

Don :

Origine :

II )

Approfondissement

Physique :

encore

Caractère :

Situation familiale :

Histoire :

« Regarde, c'est notre fils ... »

Oswald, appellé aussi Oz, Jeden Melek est né un matin de froid dans une des villes les plus importantes de la contrée d'Elysia. Son père se nommait John Melek, il était un homme né sur Terre qui avait rejoint Elysia en découvrant ses capacités de Filame lorsqu'il était plus jeune. Sa mère, elle, qui se nommait Lydia Locoris, était une Sorcière d'origine, qui n'avait connu que Elysia dans sa vie. Elle comptait visiter pour la première fois la Terre avec son mari et son fils, lorsque ce dernier aurait atteint un âge plus approprié pour effectuer un voyage entre deux mondes. Malheureusement, elle n'en eut jamais l'occasion.

« Elle est ... morte, Oswald. »

Les dix premières années d'Oswald passèrent comme de l'eau qui s'écoule entre les doigts d'une main. Les parents du jeune garçon se trouvèrent très pris par leurs travails respectifs, surtout qu'il s'avéra qu'il se passait des choses étranges à travers le monde. Oswald était bien sûr trop jeune pour comprendre que l'homme le plus psychopathe de l'histoire, pourtant très jeune à cette époque, commençait à faire parler de lui dans le monde. Enfin, il était intelligent, et inconsciemment, il comprenait que des années de troubles allaient se profiler. Il n'éprouva pourtant pas le besoin de s'en inquiéter. Peut-être était-il égoïste, peut-être pas. Ce fut l'attaque d'une Goule qui eut raison de Lydia Locoris, alors qu'elle se trouvait en mission avec d'autres personnes qui travaillaient avec elle. A partir de ce jour, d'ailleurs, Oswald entretint une haine profonde et une peur terrible envers ces créatures frêles et mortelles. Lydia n'avait même pas eut l'occasion de se rendre sur Terre.

« Nous y sommes. Notre nouvelle maison. »

Ce furent son mari et son fils, seuls, qui partirent ensemble pour s'y installer. Oswald était d'un naturel trop docile pour s'opposer à ce départ. Le père et le fis emménagèrent au Japon, à Tokyo. Le jeune garçon sembla se faire vite à sa vie, même s'il ne parlait quasiment jamais. On aurait pû croire que ce côté-ci de sa personnalité était apparu suite au choc du décés de sa mère, mais en vérité, il était ainsi depuis tout petit. Il n'éprouvait pas le besoin de parler, de se faire des amis, de sourire, de pleurer, de s'attacher à quelqu'un. Il n'était pas très proche de son père, ni de personne d'autre. Il était souvent seul, dans l'appartement qu'il partageait avec son père, car ce dernier était très pris par son poste de médecin millitaire.

« Eh, Melek ! »
« ... »
« Tu parles, au moins ? »
« La ferme, Kôji. »
« Ah oui, tu parles ! »

Oswald rencontra Shiguré Kôji lors de sa troisième année de collège, alors qu'il était âgé d'une treizaine d'années. Ce dernier était un garçon qui venait d'emménager à Tokyo, suite à s'être fait renvoyer de son ancien collège pour y avoir foutu le bazar. Il se démarqua bien vite dans la classe par son exubérance et sa manière de faire le pitre. En fait, au début, Oswald le prit en grippe. Autant pouvait-il supporter les gens de sa classe car ils ne faisaient plus attention à lui, autant ne pouvait-il pas encadrer ce type excité qui parlait tout le temps, qui gigotait, qui frimait, qui troublait le silence et le calme rare du collège. Un turbulent, sûrement doublé d'une racaille qui trouvait amusant de faire le bazar. Shiguré, au bout de quelques jours, commença à s'intéresser à Oswald. Il avait remarqué que personne ne lui parlait, alors il commença à sautiller autour de lui en gesticulant et en sortant connerie sur connerie, vous voyez le genre. On aurait pû le prendre pour un crétin fini, mais il était en fait très intelligent malgré son caractère énervant, même Oswald le remarqua. Un jour, Oz en eut ras le bol des répliques et des blagues mal placées que lui sortait Shiguré Kôji à longueur de temps. Il lui assena alors un coup de poing en pleine face. Etrangement, à partir de ce jour, Oswald et Shiguré devinrent les meilleurs amis du monde. Allez comprendre.

« Oz, file-moi tes exos de maths ! »
« Tu peux toujours rêver, Shiguré. »
« Eh ! T'es pas gentil ! On est potes, non ? »
« Ah bon ? »
« T'es trop mêchant, Ozounet. »
« Tu veux mon poing dans ta tronche, Shiguré ? »

Même si Oswald ne s'habituait pas aux excentricités de Shiguré qui le collait tout le temps suite au coup de poing qu'il lui avait donné, il apprit à l'appréçier. Il découvrit ce qu'était un ami. Même si il n'avait pas un ami pas très normal, il fallait l'avouer. On pourrait le prendre pour un dérangé doublé d'un crétin fini, ce Shiguré Kôji. Mais c'était ce qui devait faire son charme. Plus d'une fois, Oz s'énerva, ce qui ne lui était jamais vraiment arrivé avant. Il fut surpris, la première fois, de ressentir cette chose. Lui, toujours si calme et froid d'habitude ! Mais au final, il finit même par s'habituer à cette colère et ces brusques envies de distribuer des coups, avec Shiguré dans son entourage. Ce type était très énervant. Ce qui semblait enchanter ce dernier. Il éclatait toujours de rire quand Oswald lui lançait des regards noirs en lui promettant de lui casser la tronche à la prochaine blague vaseuse. Enfin, au bout d'un moment, Shiguré s'enfuyait quand même en courant, il fallait l'avouer. Il n'était pas fou non plus. Oswald était terrible quand il s'énervait. Il avait du sang de Filame en lui, sans aucun doute. Il gagnait toujours face à Shiguré, lorsqu'ils se battaient. En fait, ils se battaient souvent, car dès que Shiguré pêtait un câble, lorsqu'il piquait une crise de colère pour une raison x ou y, ce qui lui arrivait parfois, Oswald le calmait à coups de poings. C'était vachement efficace, car à chaque fois, quand Shiguré se retrouvait étalé sur le sol après s'être pris son lot de coups, il était calmé. Oui, ils étaient étranges ces deux-là, on peut le dire.

« Bon sang, Shiguré, tu traverses les murs ! »
« TAIS-TOI ! TU COMPRENDS RIEN ! »
« Mais attends, je ... »
« LA FERME, OSWALD MELEK ! TU COMPRENDS QUE DALLE ! TA GUEU ... »
* Bam bam pif paf boum, Shiguré est étalé par terre *
« Tu es calmé, Shiguré ? »
« Oui ... »

Oswald ne découvrit le Don de Shiguré que lorsqu'ils furent au lycée tous les deux, et complétement par hasard. Il n'aurait jamais deviné que son meilleur ami ( c'était difficile à dire, pour lui, « meilleur ami ») soit originaire d'Elysia lui aussi ! Et pourtant ... Au début, Oz pensa que Shiguré était très futé, qu'il était habile pour arriver à ouvrir les serrures et à entrer dans les endroits auxquels on n'était pas censé le trouver. On l'attrappa trois fois dans les vestiaires des filles du gymnase du lycée, et quand le proviseur l'interrogeait, il répondait avec un grand sourire qu'il était resté coincé dedans et que c'était pour çà que les filles ne l'avaient pas vu tout de suite. Un jour, Shiguré fit même passer à tous les gens de leur classe le sujet d'un contrôle de japonais qu'ils allaient faire le lendemain, avec toutes les réponses. Le jeune homme fit croire à tout le monde qu'il avait trouvé le sujet dans les poubelles et qu'il avait décidé d'en faire profiter les autres, histoire qu'ils aient tous une bonne note. Il avoua seulement à Oswald qu'il avait en vérité chapardé le sujet dans le bureau de la prof. A partir de là, Oz commença à avoir des soupçons, malgré les excuses de son ami, qui évitait toujours le sujet et qui se contentait de dire qu'il avait de la chance et qu'il était plutôt doué pour ouvrir les serrures fermées. Un jour, Oswald découvrit la chose. Il passait dans le couloir d'administration du lycée, lorsque sous ses yeux, quelques mètres plus loin, Shiguré apparut. Il avait traversé le mur. Il avait le Don du Passe-Muraille. La surprise passée, ils s'en allèrent sur le toit du lycée, où personne n'allait jamais. Il y eut une dispute, car Shiguré commença à s'énerver, perdant visiblement les pédales de voir son secret étrange découvert. Oswald eut beau tenter d'expliquer qu'il avait déjà vu des gens dans son cas, Shiguré n'écoutait rien. Ils se disputaient souvent pour un rien, et s'en suivit rapidement une bagarre, car Oswald n'attendait jamais longtemps pour calmer Shiguré lorsqu'il haussait le ton. Ne cherchez pas, ces deux-là étaient souvent en train de se cogner pour un oui ou pour un non. Et quand Shiguré se prenait une grosse rouste, car c'était toujours Oswald qui avait le dessus, ils pouvaient discuter tranquillement. Ce jour-là, donc, quand Shiguré se fut pris assez de coups de poings et qu'il se retrouva soudain plus calme, étalé sur le sol, les deux jeunes hommes purent avoir une conversation plus sérieuse. Shiguré ne connaissait pas Elysia, mais il avait prit conscience de son Don très tôt. Il l'avait toujours caché, et il s'avoua soulagé de pouvoir en parler à quelqu'un. Ceci renforca leurs liens, on pouvait maintenant bel et bien dire qu'ils étaient meilleurs amis ( malgré les coups ).

« Tu ne m'aimes pas, Oswald ! Tu as accepté de sortir avec moi seulement pour me faire plaisir ... »
« Je suis désolé, Kiyoko. »

Alors que Shiguré était un véritable coureur de jupons, à sortir à droite et à gauche, Oz ne s'attachait à personne. Mais il y eut une exception. Oswald sortit avec une fille lors de sa dernière année de lycée. Elle s'appellait Kiyoko Samuhara, et c'était elle qui lui avait demandé. Il avait accepté. Elle était gentille, jolie, adorable. Ils formaient un très beau couple, mais cela ne dura guère plus longtemps que quelques mois. En fait, ce fut Kiyoko qui préféra mettre fin à leur relation. Quand elle avoua cela à Oswald, elle était en larmes. D'après elle, Oz ne l'aimait pas. Il était juste d'une incroyable gentillesse, il n'avait accepté de sortir avec elle que pour lui faire plaisir, toujours d'après elle. Ce n'était pas totalement vrai, mais Oswald ne démentit pas. Il se contenta de s'excuser. Peut-être était-ce vrai, ce qu'avait dit Kiyoko. Il ne savait même pas lui-même ce qu'il ressentait. Etait-il seulement capable de s'attacher à quelqu'un ? Il ne parlait quasiment pas à son père, son propre père, il n'avait pas d'amis ... Bon d'accord, il y avait Shiguré, mais Oswald se disait que c'était un mauvais coup du sort qui l'avait amené à être ami avec un type pareil. Les élèves de son lycée apprirent à le respecter, mais tout le monde le considéra comme quelqu'un de froid qui était incapable de s'attacher à quelqu'un. Oswald se ficha de cela. Il n'était pas très sociable, et alors ? Tant qu'il y avait des personnes qui voulaient lui parler, il serait toujours là pour répondre. Il n'allait peut-être pas toujours vers les gens, mais il était près à acceuillir ces derniers à bras ouverts ou presque. Il n'était pas complétement inssociable non plus. Mais bon. De toutes façons, Shiguré était envahissant comme 5, alors çà c'était comme si Oz avait plusieurs amis. Exubérants et agaçants, mais bon. Amis tout de même.

Bienvenu Monsieur le dirl...monsieur le directeur ^^

(HATORIIIIIIIIIIIIII XD)

Invité

Bonjour jeune Aqua x)

( Ouiiiiiiii xD )

Bonjour Monsieur le directeur *s'incline*

(C'est lui le plus beauuuuuuuuu avec Harrrruuuuuuu *bafffff*)

Invité

[ Suite de l'histoire ]

« La vache, Oz ! Comme tu les as tabassés, ces types balaises ! ... Merci, vieux. »
« Ouais, tu me remercieras moins quand je t'aurai cogné, abruti. »
« ... Pourquoi tant de violence ? »
« Parce que tu comprends que quand on te frappe. »

Oswald et Shiguré décidèrent de quitter la Terre pour se rendre sur Elysia une année après être sortis du lycée. Pour Oz, ce serait un retour sur sa planète natale, mais pour Shiguré, ce serait la première fois qu'il foulerait un autre monde du pied. Mais ce dernier ne sembla pas très attristé de quitter sa famille d'acceuil pour avancer dans l'inconnu. Non, il était même trois fois plus excité que la normale. C'était même limite si Oswald ne devait pas lui foutre une énième rouste pour le calmer. Mais bon, pour une fois, il s'abstint. Shiguré avait bien le droit d'être une pile électrique aujourd'hui. Ce fut sans réels regrets qu'Oswald quitta la Terre. Il s'était juste contenté de prévenir son père de son départ, et comme il était désormais majeur, ce dernier ne s'y opposa pas. Il n'avait rien à dire de toutes façons. Et ce fut ainsi que les deux amis arrivèrent sur Elysia. Ils passèrent près d'un an à errer sans but précis. Oswald n'avait pas envie de se poser dans un endroit précis, il conssentit donc à faire visiter à Shiguré son monde. Ils ne travaillaient pas, mais ils gagnèrent de l'argent tout de même grâce à des jeux de poker Elysiens auquel Shiguré se retrouva étonamment doué. Enfin, du point de vue d'Oz, ce n'était pas si étonnant mais il ne fit pas de commentaires. Après tout, c'était grâce à Shiguré qu'ils avaient de quoi se nourrir et se loger durant leur voyage. Il n'allait pas se plaindre. Ils s'amusèrent bien, il fallait l'avouer. Oswald se sentit pour la première fois bien où il était. Peut-être que c'était sa Terre natale qui lui avait manqué, en fin de compte. De plus, il ne risquait pas de s'ennuyer avec Shiguré qui semblait s'attirer des ennuis comme personne. Un jour, par exemple, ce dernier crû bon d'utiliser son pouvoir pour s'introduire dans une boîte de strip-tease à la Terrienne, dans les quartiers mal-famés d'une petite ville, sans payer, pour se rincer l'oeil. Evidemment, Oswald refusa de le suivre et sentit venir l'embrouille. Il devait avoir un don pour sentir çà. Ou alors peut-être avait-il un sixième sens pour repérer les gaffes de Shiguré qui allait leur attirer le plus d'ennuis. Les gars qui s'occuppaient de la boîte n'étaient pas des tendres, ils n'éprouvèrent pas le besoin d'envoyer Shiguré à un poste de police magique. Non, ils préfèrerent s'en occupper eux-mêmes, à coups de couteaux. Ils étaient Filames, ils étaient 5, Shiguré n'avait aucune chance car il n'y avait aucun mur à traverser autour de lui. Ce fut Oswald qui vint à bout des 5 types. Il découvrit ce jour-là entièrement son Don de Filame. Il se promit de s'entraîner plus souvent, pour se perfectionner. Quand Oz et Shiguré furent suffisamment éloignés de la boîte, le Filame foutut une énième raclée au Sorcier, histoire de lui montrer ce qu'il pensait de ces foutues idées débiles. Et oui, on ne changeait pas Oswald. Shiguré avait de quoi se plaindre d'être battu, mine de rien xD

« C'était qui, ce type ? »
« Mon père. »

Un jour, alors que les deux compagnons commençaient à envisager de se poser quelque part, peut-être pour y trouver un travail, ils passèrent dans une ville où il se passa quelque chose. Oswald, s'il connaissait désormais bien Shiguré, il ne connaissait pas grand chose de sa famille. Il savait que sur Terre, le garçon vivait dans une famille adoptive, avec qui il s'était plus ou moins bien entendu. Sinon, à part cela, il n'avait jamais touché un mot à Oz de sa véritable famille, s'il la connaissait ou non. Mais Oz n'était pas du genre à faire pression sur un ami pour tout savoir de son passé, au contraire. Et lui, de son côté, il n'avait pas forcément raconté à Shiguré la mort de sa mère ou le fait qu'il n'arrivait pas à s'attacher à son père. En fait, ils ne se parlaient pas de leurs vies famililes. Mais ce fameux jour, ils passèrent dans une ville. Et là, ils y rencontrèrent le père de Shiguré. En apperçevant l'homme dans la foule, l'ami d'Oz avait eut une expression bizarre. Il s'était littéralement figé sur place. Oswald avait jugé nécessaire d'emmener Shiguré ailleurs, car ce dernier donnait l'impression qu'il allait vomir d'un moment à l'autre. Il ne dit rien, au début. Il finit cependant par expliquer à Oz que le type qu'il avait vu était son père, son véritable père. Il expliqua qu'il vivait avec ce dernier sur Terre lors de son enfance, mais qu'il avait fugué lors de ses 9 ans. Les autorités le retrouvèrent mais ils ne réussirent jamais à joindre le père, et Shiguré ajouta qu'il comprenait maintenant pourquoi : son père était parti sur Elysia. En entendant cela, Oswald avait des questions, mais il resta silencieux. Il y avait un truc qui clochait. Et sa mère ? Pourquoi s'était-il enfui ? Et surtout pourquoi avait-il cette étrange lueur dans le regard quand il parlait de son père ? Les deux compagnons avaient décidé de dormir dans une auberge de la ville, cette nuit là. Mais Oz fut incapable de trouver le sommeil. Il avait une impression bizarre. Une sale impression. Cette impression se révéla justifiée lorsqu'il alla voir dans la chambre de Shiguré et qu'il constata que ce dernier n'était pas là. En décendant, le portier lui annonça qu'il avait vu le jeune homme quitter l'auberge quelques temps avant. La sale impression que ressentait Oswald se renforca. Il se doutait de ce que trafiquait Shiguré. Peut-être l'avait-il compris dès le début. Oz ne prit pas très longtemps à découvrir dans quel immeuble logeait le père de Shiguré, qu'ils avaient apperçu plus tôt dans la journée. Il s'avéra que ce type était connu et respecté dans la ville. Oz réussit à ouvrir la porte d'entrée fermée à clé d'un coup de couteau, avec son adresse de Filame. Il se doutait bien que Shiguré, lui, était juste passé au travers. Il arriva juste à temps. Dans un appartement au dernier étage de l'immeuble, Shiguré était en train de tabasser l'homme qui était son père.

Ce dernier ne savait visiblement pas se défendre. Il avait déjà l'air mal en point. Oswald voulut arrêter Shiguré, celui-ci l'envoya valser d'un coup de pied. Il était enragé, littéralement hors de lui. Oz se souvint de l'étrange froid qu'il avait ressenti lorsque son ami s'était emparé du couteau qu'il avait lui-même lâché en tombant, avant de se diriger vers son père allongé, une lumière démente dans les yeux. Il allait le tuer. Oswald avait heureusement un exeptionnel sang-froid. Et il était un bon Filame. Il saurait parfaitement maîtriser Shiguré, même muni d'un couteau. Même enragé comme il l'était, ou du moins l'epsérait-il. Il se rua donc sur Shiguré. D'un coup de pied, il envoya le couteau à l'autre bout de la pièce. C'était la première fois qu'il voyait un regard pareil. De la haine. Shiguré n'était plus lui-même. Les deux jeunes gens se battirent un moment, car enragé comme il l'était, le Sorcier arrivait à tenir tête au Filame. Et pendant ce temps, le père de Shiguré, au visage constellé de bleus, au nez en sang, à l'oeil au beurre noir, essayait lamentablement de ramper se mettre à l'abris. Ou de sortir, de s'enfuir, peut-être. En le voyant bouger, Shiguré voulut se jetter sur lui mais un coup de poing d'Oswald l'envoya au tapis. Qu'il quitta aussitôt d'un bond en grognant. A partir de là, il prit pour la première fois la parole. Il hurlait, bien évidemment, et sa voix était eraillée par la rage.

- POUSSE-TOI, OSWALD !
- Arrête, Shiguré, calme-t ...
- JE t'AI DIT DE TE POUSSER !

Oswald fut un instant étourdi par un coup de poing de Shiguré qui l'atteignit à l'arcade de sourcillière, mais il restait toujours si vif et implacable. Evidemment, Shiguré s'énervait encore plus, et Oz ne savait pas si c'était bon ou mauvas. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il ne pouvait pas laisser Shiguré tuer son père. La bagarre reprit, plus sérieuse que toutes celles qu'ils avaient eues jusque là. Mais au final, Shiguré sembla se calmer. Un petit peu. Sûrement à force de se prendre des coups, il devait être un peu sonné. Oswald profita du fait qu'il fusse assez étourdi pour l'emmener dehors. Avant de quitter l'appartement, il se retourna et lâcha au type qui les regardait d'un air effaré, d'une voix glaciale :

- Bien évidemment, inutile d'avertir qui que ce soit de ce qu'il s'est passé ici.

Et il sortit, traînant un Shiguré sonné mais encore hors de lui derrière lui. Ce dernier, une fois dehors, reprit ses esprits et se remit à s'énerver, en poussant Oswald.

- Pauvre abruti ! Ecarte-toi !
- Non.
- Je vais le buter !
- Ne dis pas n'importe quoi.
- Je vais le buter, je te dis !
- Bon sang, Shiguré, arrête et ...
- CE SALOPARD A TUE MA MERE, TU PIGES OUI OU NON ?
- ... Quoi ?

Oz n'en revenait pas. Sur le même ton, Shiguré continua en lâchant que c'était pour çà qu'il s'était enfui lorsqu'il avait 9 ans, parce qu'il avait assisté au meurtre de sa mère. Orchestré par son propre père. Qu'il comptait tuer. Au bout d'un moment, Shiguré arrêta de crier, mais sa voix s'emplit d'ironie. Visiblement, il avait mal, et comme il ne pouvait pas se défouler sur son père, il s'en prit à son compagnon. Mais par attaque verbale, ce qui était sûrement pire. Au départ, Oz voulut ne pas faire attention à ce Shiguré disait. Il se doutait bien que ce dernier voulait se défouler. Mais quand il commença à l'attaquer sur le sujet de ses parents, çà dégénéra. Oz n'avait pas besoin de Shiguré pour lui cracher en pleine face qu'il était incapable d'être un bon fils, que son père devait se sentir mal de voir son fils incapable d'aimer qui que ce soit, même pas lui, que sa mère devait s'en mordre les doigts de là où elle était. Au final, Oz finit lui aussi par s'énerver. Au bout d'un moment, n'y tenant plus, il envoya un coup de poing à Shiguré en pleine face. Ce dernier tibuta, se tint le visage un instant. Puis lorsqu'il baissa sa main pour pouvoir regarder Oswald dans les yeux, il lâcha d'un ton tranquille qui ne collait pas avec le reste de la soirée :

- Okay, je me tire.

Il laissa s'écouler trois secondes, puis il tourna les talons, en lâchant derrière son épaule un :

- Adieu, mec.

Et il partit.

« Alors nous restons amis, Awana ? »
« Bien évidemment. »

A partir de là, et ceci pendant un petit peu plus de 4 ans, Melek évolua sans Shiguré, qui avait disparu il ne savait où. Le temps s'écoula incroyablement vite, à vrai dire. Comme les premières années de son existence. Le temps passait-il toujours aussi rapidement ? Plus d'une fois, Oswald avait été tenté de se mettre à la recherche de son ami. Mais il ne l'avait jamais fait, car faute de moyen et de temps. Ou alors il y avait peut-être une histoire de fierté mal-placée, allez savoir. Toujours était-il qu'Oswald passa ces trois années dans une petite ville du pays, une petite ville tranquille où il passa une petite vie tranquille. Il trouva un poste de professeur d'Histoire de la magie dans l'école élèmentaire de magie de la ville où il s'était installé. Il fit un excellent professeur, ce qui n'est pas si étonnant à dire vrai. Dans cette ville, il fit plusieurs rencontres. Il rencontra de nombreuses personnes adorables, comme deux ou trois collègues qui travaillaient dans l'école avec lui, ou comme des voisins de son quartier. La plupart des habitants de la ville étaient adorables, en vérité. Oswald s'y sentit plutôt bien. Il souriait beaucoup, et parlait avec beaucoup de personnes. Il eut même une relation avec une elfe qui travaillait comme infirmière dans l'école où il enseignait. Il se montra très attentionné envers elle, et découvrit enfin ce qu'était l'amour. Oswald et Awana, l'elfe qu'il aimait, ne restèrent néanmoins pas ensemble. Ils s'aimaient, mais leur relation prit fin. Leur rupture ne s'était pas passée dans les cris et les larmes, non, ils s'étaient juste mis d'accord et se promirent de rester amis. Ils s'étaient rendus compte que leur amour s'était transformé en affection, voilà pourquoi ils se séparèrent. Mais ils restèrent amis. Oz n'avait aucun problème à la croiser dans les couloirs de l'école et à lui sourire ou lui demander comment elle allait. Beaucoup s'étonnèrent de cela, mais pour Oz et Awana, cela ne l'était pas vraiment. Ils se montraient juste civilisés, quel mal y avait-il à cela ? Aucun, évidemment. En parallèle, un vieux Filame de la ville enseignait son art du combat à Oswald, qui se montra très doué et avide d'apprendre. Bref, Oswald passa quatre années tranquilles et paisibles dans cette petite ville. Puis il retrouva Shiguré.

Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 17/05/2008

Bienvenue le" type assez cinglé pour engager Shi Shi", dixit Edwinounet XD
Shiguré... C'est qui je pense, hein ?

Invité

Oui c'est lui xD
Qui d'autre, voyons ? ^^
Il va venir aussi, d'ailleurs x)

Invité

[ Suite de l'histoire & fin de la fiche - Enfin ! - ]

« Tu peux le sauver, Awana ? »
« Oui, je crois que oui. »

Il le retrouva dans une ville mal-famée du pays, où Oswald se rendit par hasard pour un congrés, accompagné d'Awana et de quelques autres de ses collègues. Shiguré s'était attiré des ennuis. De sérieux ennuis. Plus tard, il expliqua à Oswald qu'il avait passé cette dernière année à utiliser son Don pour voler et foutre le bordel dans la ville, infestée de gangs de jeunes de leurs âges pas très nets qui multipliaient meurtres et assassinats. Lorsque Oz le retrouva totalement par hasard, en passant près d'une usine désafectée, Shiguré était en train de se faire passer à tabac par un gang dont il s'était introduit dans le QG pour " s'amuser ". En fait, Shiguré avait développé une technique bien à lui pour venir à bout de ses assaillants : il passait sa main à travers le ventre de ces derniers. Oz n'avait aucun mal à croire que cela devait être une expérience étrange et il n'eut aucune surprise à voir les types s'effondrer, sonnés. Mais Shiguré n'avait pas été assez rapide, il en resta un ... qui lui planta une longue épée dans le ventre jusqu'à la garde. Oswald se maudit de ne pas avoir réagit plus vite, à ce moment là, de ne pas s'être jetté dans la bagarre tout de suite après avoir reconnu Shiguré, qui n'avait pas vraiment changé en quatre ans. Le type à l'épée s'enfuit bien vite, et Oswald ne pensa même pas à essayer de l'attrapper. En vérité, si Awana, l'elfe guérisseuse, n'aurait pas été là, Shiguré serait sûrement mort à l'heure qu'il est. Oz avait réagit vite, dieu merci pour son sang-froid. Il avait transporté Shiguré qui perdait des quantités considérables de sang jusqu'à l'auberge où il était censé dormir cette nuit-là, avec Awana et ses collègues, avant de repartir le lendemain pour chez eux. Heureusement, l'elfe était là, et elle était très vive. De plus, elle faisait confiance à Oswald, et elle ne resta pas là les bras ballants à demander des explications. Dès que le Filame eut couché le Sorcier mourrant sur son lit, l'Elfe s'agenouilla et entreprit de déverser son Don de guérison sur l'horrible plaie béante qui parcourait l'abdomen de Shiguré. Ce fut difficile, et Oz ne comprenait pas le fonctionnement du Don d'Awana, mais toujours était-il que la plaie commença doucement à se fermer. Au bout de plusieurs minutes, Awana soupira et se détendit. Elle expliqua à Oswald qu'elle avait soigné les organes internes de Shiguré d'extréme justesse, mais qu'il s'en sortirait. Elle ajouta que celui-ci serait sûrement incapable de se lever pendant quelques jours, et qu'il souffrirait sûrement à cause des contre-coups de la guérison, mais que tout ceci était normal. Oswald faisait confiance à Awana comme celle-ci lui faisait confiance, il ne douta pas de ses paroles. Shiguré était sauf.

« Oz, j'suis ... vraiment désolé. »
« Tais-toi et guéris. »

Ce dernier resta plusieurs jours couché, dans la chambre de l'Auberge que n'avaient pas quittés Oz et Awana depuis le soir où l'Elfe avait soigné le Sorcier. Awana avait tenu à tenir compagnie à Oswald, et celui-ci lui en fut reconnaissant. Il la voyait comme une soeur, en fait, cette Awana. Il l'adorait et vice-versa. Il n'y avait aucun doute que Shiguré souffrit durant ces quelques jours, car il s'agitait sans cesse en dormant, comme s'il faisait des cauchemards, le corps en sueur, à tousser tout le temps. Oz et Awana s'inquiétèrent le premier jour car Shiguré crachait du sang : l'Elfe déversa une nouvelle fois son Don dans son corps pour soigner ce qui se trouvait encore âbimé. Oz et elle redoublèrent leur vigilance pour remarquer le moindre symptôme alarmant. Mais cela sembla se calmer, Shiguré ne cracha plus de sang, mais il s'agitait toujours autant, il tremblait et respirait vite. Mais Oz et Awana ne bougeaient pas. Quand Shiguré ne s'agitait pas et qu'il dormait plutôt tranquillement, Oswald racontait à Awana qui le Sorcier était, comment il l'avait rencontré et tout le tralala. La jeune elfe se montra très douce et écouta le récit de son ami attentivement. Ils ne rentrèrent pas tout de suite dans leur ville, car Awana déconseilla de transporter Shiguré. Ils restèrent donc dans l'Auberge, à attendre que le jeune homme guérisse. Un jour, ou plutôt à un moment d'une des nuits, Shiguré sembla retrouver un peu ses esprits. En fait, il eut juste le temps de s'excuser auprès d'Oswald d'une voix pâteuse, avant de replonger dans l'inconscience. Awana vit en cela une amélioration et annonça avec un sourire que le Sorcier ne tarderait sans doute pas à bientôt se remettre sur pieds. Et en effet, quand Shiguré se réveilla et qu'il demanda d'une voix niaise qui était " cette jolie jeune fille " qui n'était autre qu'Awana, Oswald et cette dernière le jugèrent rétabli. Ou du moins avait-il reprit ses esprits. Car lorsqu'il voulut se lever pour aller aux toilettes, une fois, par exemple, il s'étala lamentablement sur le sol, car ses jambes ne le tenaient pas. A cet instant, il sortit une telle flopée de jurons qu'Oswald eut la meilleure crise de fou rire qu'il n'avait jamais eut. Il était guéri.

« On reste amis, hein, Oz ? »
« Evidemment, les parasites, c'est difficile de s'en débarasser. »
« Eh ! Qui est-ce que tu traites de parasite ? »
« Tu te sens visé, Shiguré ? »

Shiguré retrouva son caractère bien vite. Il passait son temps à regarder le bandage qui lui entourait tout le ventre d'un air curieux et Oswald fut même obligé de le menacer de le frapper si il essayait de l'enlever pour regarder en-dessous. Shiguré fit mine d'être vexé et répliqua d'une voix geignarde qu'il n'était pas d'une curiosité morbide non plus. Lorsqu'il ajouta avec un grand sourire hypocrite que de toutes façons, Oz ne devait pas le frapper parce qu'il était encore convalescent, Oz eut la certiture que son ami était rétabli. Plus tard, Shiguré raconta à Oz qu'avant de venir dans cette saleté de ville, il avait passé trois années dans un coin sympa du pays, dans une Académie célèbre de magie, qui acceuilait aussi bien Sorciers que Filames ou Elfes. Il retrouva ses manies débiles en racontant avec un grand sourire crétin qu'il s'était beaucoup amusé à entrer dans les dortoirs des filles en utilisant son Don. Il parla de tous les cours qu'il avait séché, car il avait toujours préféré s'amuser, il parla d'une certaine Mayuko qu'il avait rencontré et qui semblait aussi bizarre que lui ( d'après le point de vue d'Oz ), puisqu'ils s'étaient mis d'accord pour sortir ensemble mais en se prévenant l'un l'autre qu'ils ne pourraient s'empêcher d'aller voir ailleurs. Oz avait ouvert de gros yeux en entendant çà. Cette Mayuko devait être du même genre à Shiguré. Tu m'étonnes qu'ils s'entendaient bien ... Oz écouta son ami avec attention. Ce dernier finit son récit en disant qu'il avait quitté l'Académie et la ville d'Elmund pour se rendre dans la ville où Oz l'avait trouvé. Il expliqua d'un air penaud qu'il avait fait pas mal de bêtises et qu'il s'était attiré pas mal d'ennuis là-dedans. Oz s'en serait douté, en le retrouvant avec une épée plantée dans le ventre, comme le fit-il remarquer d'un air ironique à Shiguré qui se gratta la tête d'un air gêné. De son côté, Oswald raconta à Shiguré ce qu'il avait fait durant ces dernières années. Ce qu'il s'était passé le soir où Shiguré était parti sembla totalement effacé, et Oz et Shiguré redevinrent les meilleurs ( et les plus bizarres ) amis du monde.

Lorsqu'ils quittèrent la ville où Shiguré avait faillit mourir, ce dernier annonça à Oswald qu'il avait apprit que l'Académie qu'il avait quitté cherchait un directeur, et qu'Oswald serait parfait pour ce poste. Ce dernier hésita, mais pas longtemps. En fait, il avait envie de bouger, il n'avait plus très envie de retourner dans la ville tranquille dans laquelle il habitait avant. Il fut triste de quitter Awana, mais il promit à cette dernière de rester en contact. Oz pensait que Shiguré l'accompagnerait, mais il fut surpris lorsque ce dernier lui annonça qu'il ne venait pas avec. Lorsqu'Oz lui demanda pourquoi, Shiguré répondit qu'il voulait d'abord rendre visite à sa famille d'acceuil sur Terre. Il promit néanmoins avec un sourire qu'il reviendrait bien vite et qu'il s'installerait à son tour à Elmund. Il aimait trop l'endroit, et il était pressé de revoir certaines personnes, comme Mayuko. Ce fut ainsi qu'oSwald et Shiguré se séparèrent, Shiguré se rendant sur Terre et Oz partant pour Elmund et son Académie. Il obtint le poste de directeur sans difficulté et appréçie aujourd'hui pleinement son poste, ainsi que la ville et ses alentours.

Et bientôt, Shiguré va arriver ...
Bon allez, disons-le, Oswald est quand même content.
Même s'il se doute bien qu'il va devoir encore jouer le maître qui tient son chien en laisse ...

« Donc, t'as compris ? Tu y vas déjà, pendant que moi je passe sur Terre vite fait, tu deviens directeur et puis j'arrive un peu plus tard. »
« Si tu veux. »
« Oh, allez, souris, je reviens vite, Ozounet ! Je n'aurais même pas le temps de te manquer. »
« ... »
« Oh, c'est bon, c'est une blague, ne le prends pas comme çà. »
« ... »
« Ne me frappes pas ! Je te préviens ! Je suis encore convalescent ... »
« Et tu vas le rester encore longtemps si tu continue à m'énerver. »

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III )

Le Joueur

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Invité

Enfin fini ! xD
La vache, en fait, j'ai été pas mal inspirée xD
Merci Shiguré, c'est grâce à toi <3

Bon bah je valide le directeur x)

Invité

Bonjour monsieur ^^

j'était éxplosée de rire durant toute la lecture de l'histoire !!!!
Superbe fiche, j'adooore xD !!

Vivement que Shigugu arrive !!

Et bien, bienvenue directeur